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Science Pastafariste
12 octobre 2010

L'humain est-il un animal comme un autre ?

Question existentielle s'il en fut
Les éthologues, anthropologues, psychanalystes
officiels, pétris de culture judéo-chrétienne, le dénient.

Mais il faut s'entendre sur "comme un autre". Il est évident que l'intelligence humaine lui confère un certain particularisme. Mais justement chaque espèce possède chacune ses propres particularismes.
Nos scientifiques essayent de démontrer qu'il y aurait un particularisme "particulier " à l'humain. Soyons clair sommes-nous distingués par Dieu dans l'ordre de la création.
Darwin a dit non, nous ne sommes que le produit de la sélection naturelle, comme les autres espèces et notre intelligence n'est qu'une variable comme les autres à ce niveau. Question adaptabilité, le crocodile et les insectes semblent d'ailleurs bien mieux armés que nous face un un probable cataclysme planétaire en regard.
Alors quoi ?

1. Spécificité de l'intelligence et de l'âme humaine.

toutes les prétendues spécificités humaines ne résistent à aucune étude rigoureuse de la question.
Dans l'ordre :

  1. L'apprentissage : Tous les prédateurs mammifères, pour le moins, apprennent la chasse par l'observation des techniques de leurs parents.
  2. L'outil : Maints espèces l'utilisent, y compris oiseaux.
  3. Le langage : Les recherches sur les mammifères marins laissent à penser à des langages complexes cohérents, et évoluant avec le temps non prédéterminé donc, et donc sujet à apprentissage. Les abeilles même auraient des codes  quasi scripturaux (chorégraphies de vols) pour indiquer des sources d'approvisionnement : les orques et baleines ont leur propre langage familiaux qui évolue avec le temps, et sont capable d'apprendre le langage d'une autre famille à l'occasion . Nonobstant, nous sous estimons les capacité de langages olfactifs de certaines espèces (fourmis et mammifères). Les ours marquent leur territoires à l'aide de griffures sur les arbres (non olfactifs, alors qu'ils pourraient fort bien s'en contenter). Nonobstant le langage des mimiques, très prononcés, chez certaines espèces. Etc; etc. ...
  4. L'humour : est une distanciation importante d'avec le langage.  Il présuppose donc au moins un langage embryonnaire, puisqu'il en serait la conscience de sa relativité : Ce qui s'y exprimé ne serait pas de l'ordre de la réalité, mais d'un jeu de dupe entre l'expression et la réalité exprimée. Le jeu fait partie de cette sphère. Et il ne faut pas aller chercher bien loin, tous les prédateurs mammifères, pour le moins, jouent dans leur plus jeune age, à se bagarrer ; ça les entraine à la chasse et aux futurs combats rituels pour la suprématie dans le groupe : ils chassent et combattent pour rire.
  5. L'intelligence : moult études révèlent une intelligence apparentée à la nôtre en maints domaines chez diverses espèces : Primates, porcs, ours, éléphants... Nonobstant, les grands prédateurs félins et canins répugnent à se laisser "tester" de ce coté. Puis intelligence comparable à la notre a ses limites chez les mammifères marins, et autres espèces exotiques. Un des tests les plus "parlant" est celui du miroir : l'animal fait-il la différence entre une image de lui-même et/ou prend-il cette image pour un congénère. La plupart des primates font la distinction lors des tests ; Mais par exemple les ours dédaignent le test (mais ne chargent pas le préssupposé intrus). Est-ce à dire qu'ils détectent instantanément la supercherie, qui ne présenterait aucun intérêt à leurs yeux ? Aussi bien leur odorat hyper développé ne leur signale aucun intrus, donc la supercherie immédiatement. Le jeu du miroir ne serait donc pas à la hauteur d'un jeu avec un autre congénère à priori bien plus intéressant. Un congénère change d'odeur lorsqu'il se sent dominé, pas le miroir ! D'où une difficulté majeure à faire rentrer nombre espèces dans le jeu du test, et donc des données tronquées sur leur résultats, nonobstant le Touché Nouillu du Monstre en Spaghetti Volant sur ses résultats.
  6. Le test ultime : La superstition, la croyance en des rituels incantatoires. Les éléphants auraient des cimetières. Mais un éthologue des plus éminents, Conrad Lorenz, a découvert des rituels chez diverses espèces. Son animal fétiche était l'oie sauvage, qu'il apprivoisait à moitié à l'occasion. Ainsi il avait fabriqué des perchoirs pour la nuit à ces animaux pour mieux les observer. Une oie donc montait à l'échelle de son perchoir tous les soirs, et faisait un signe de tête appuyé au soleil couchant tous les soirs en y montant : Rituel ou pas ? Un soir, elle oublia son rituel, mais arrivée à son perchoir elle poussa un cri apparentable à de la stupeur, et redescendit vite fait son échelle à mi hauteur pour y faire son rituel oublié. Le rituel avait donc une telle importance, qu'il lui fut nécessaire de revenir sur ses pas pour le reprendre où il avait été oublié : Preuve de sa réalité intrinsèque. Notons que l'oie , en tant qu'oiseau est une espèce dinosaurienne (eh oui, les oiseaux descendent des dinosaures) qui s'est séparée des mammifères avant la différentiation mammifères-reptiles, nous en sommes séparés depuis plus de 300 millions d'années avant même l'apparition des dinosaures. Bref, la génétique n'a rien à voir la dedans, c'est une évolution "culturelle" parallèle (à moins de considérer que l'animal ait toujours été superstitieux depuis l'aube des temps : 5000 ans d'après le Monstre ?). Bref, l'animal aurait une âme.

La différenciation animal-humain serait plus d'un ordre d'échelle de capacités, que capacités spécifiques à proprement parler.

D'ailleurs la question de savoir à quelle époque est apparu l'humain en devient épineuse.

2. Différentiation de l'humain et de l'animal
Là, c'est un vrai casse tête.
Et nous entrons dans le débat des "races"
L'occidental, et l'asiatique aussi, se plaisent à se considérer comme des races supérieures au vue de leurs récentes prouesses sociétales.

Notons au passage la remarquable prise de position catholique à l'aube des colonisations sur la question de l'âme humaine qui serait partagée par tous les humains. Position sans doute dues à l'émergence du christianisme dans l'empire romain pluri-ethniques, mais quand même.

Durant la guerre 14-18, on faisait des transfusions sanguines entre "races" : sang blanc aux blancs, sang noir aux noirs. Mais très vite on s'aperçut des incompatibilités manifestes.
Il fallu étudier la nature même du sang pour dégager les compatibilités. Et, oh surprise ! certains blancs et noirs avaient des sang compatibles, alors que certains blancs (ou autres) avaient des sangs incompatibles entre eux ! Par la suite les transplantations d'organes confirmeront ce fait !
Aie ! aie ! aie ! Il fallait désormais revoir la notion même de race de fond en comble.
De fait il est médicalement plus problématique d'avoir une descendance entre résus positif et négatif, qu'entre noirs et blancs : Une mère "résus négatif" pouvant développer des anti-corps contre son deuxième enfant "résus positif" à la naissance (ce n'est plus rédhibitoire, maintenant que des protocoles sont en place mais ça ne se fait pas naturellement).

La seule catégorisation qui tienne la route est la barrière de l'espèce, c'est à dire la capacité entre deux "races" de procréer ensemble. Et là, il faut bien reconnaître que tous les humains sont compatibles.

Longtemps on a considéré Néhandertal et Cromagnon (Homo Sapiens s'il vous plait) comme incompatibles génétiquement, donc comme deux espèces distinctes en concurence dont la première aurait disparue.
Mais les dernières recherches génétiques ont démontré qu'il n'en fut rien. Des marqueurs néhandertaliens ayant été retrouvés dans les chromosomes d'humains actuels (1 à 3 % du patrimoine génétique chez certains individus).
Et, oh surprise ! ces gènes ont été retrouvés chez les européens et asiatiques, mais pas chez les africains. En d'autres termes les "races" qui se pensent supérieures, européennes et asiatiques, auraient été plus contaminés par le primitif Néhandertal que ses homologues africains, moins "Sapiens" qu'eux en somme. Aie ! aie ! aie !
Comment se fesse ?
Néhandertal et Cromagnon (et d'autres souches asiatiques d'ailleurs) sont tous issus d'une même souche sortie d'Afrique voici des centaines de milliers d'années. Elles auraient évoluées différemment car très isolées (quelques dizaines de milliers d'individus à peine très éparpillés en Europe et Asie). Puis se sont de nouveau rencontré au Moyen Orient à la faveur de leur développement réciproque.  Ils se sont ainsi de nouveau "mélangé" à l'occasion.
Le fait est que l'Afrique est restée étrangère à cette "mixture".
Néhandertal n'a donc pas disparu, mais s'est mixé aux autres "races", de fait les caractéristiques "Sapiens" ont pris le dessus génétiquement, mais sans qu'il eut éradication d'un groupe par l'autre.
Mais il nous faut repenser la théorisation d'espèce supérieure. Au demeurant, les anthropologues ont toujours reconnu une culture avérée chez les Néhandertaliens, proche des Cromagnons quoi que moins raffinée, qui n'a visiblement pas entravé leurs rapprochements.
Néhandertal était donc bien humain à part entière, et non un cousin simiesque, Et primitif est à revoir : aussi bien , isolés quelques dizaines de miliers d'années de plus  Néhandertal eut pu évoluer culturellement plus vite que Cromagnon au point de prendre le dessus sur lui dans ses échanges génétiques (Un peu comme les amérindiens trop tôt découvert par les européens ! à un millier d'années près ce fut les indiens qui nous auraient peut-être découverts). En ce sens, il fut sans doute tout aussi "Sapiens" que Cromagnon, d'ailleurs les africains, qui ne descendent pas de cromagnon sont considérés comme "Sapiens" à part entière,

Bref, tous ces groupes faisaient déjà bien partie de l'espèce humaine.

Homo Sapiens signifie "Homme qui sait", et l'on confond facilement en anthropologie, le "Savoir" avec la "Race", la Race est définie par ses réalisations autant que par la morphologie : et l'aventure de Néhandertal nous appelle à remettre en cause ces catégorisations primitives.
Au demeurant l'avenir nous promet un métissage à l'échelle planétaire, qui rendra ces catégorisations totalement obsolètes.

3. Alors quand l'espèce humaine est-elle donc apparue ?
En terme d'espèce génétiquent compatible on ne le saura que si on arrive à cloner des ancêtres pour vérifier (des candidat(e)s à la reproduction scientifique ?).
Bon, nous savons au moins que tous les groupes humains actuels sont compatibles, donc ils étaient tous humains avant leur diversification (plusieurs centaines de milliers d'années). Donc à priori s'ils revenaient à notre époque seraient succeptibles de se fondre dans nos civilisations avancées, comme les papous les amazoniens et autres pigmés.
Mais avant ? La catégorisation tient en des analogies anatomiques qui ne présagent en rien de leur compatibilité génétiques. On considère que ce fut nos ancêtres, et au moins des cousins de nos ancêtres.
Furent-ils compatibles avec nos ancêtres comme Néhandertal ou incompatibles comme les chimpanzés avec nous ? On ne sait.. Mais les récentes découvertes sur Néhandertal nous poussent à subodorer qu'ils furent bien nos ancêtres, au moins indirectes : Leurs cousins, à priori compatibles, étant nos ancêtres directs.
Mais on aura sans doute pas confirmation de sitôt du moment précis où notre espèce fut génétiquement humaine (compatible génétiquement avec nous).
Au fait où en sont les recherches sur le Yéti et Big Foot ?

Les dernières recherches Pastafariques font état que le Midget et le Pirate seraient pleinement humains, ceci dès les origines. Ah mais !... Comme quoi il y auraient des certitudes intangibles tout de même !

4. L'humain est aussi un animal.
si nous différons de l'animal génétiquement des autres espèces, nous partageons néanmoins un certain nombre de caractéristiques communes.
En somme, maints comportements animaliers se retrouvent dans le comportement humain, et l'interroge sur sa nature profonde animale.

Observons quelques mécanismes d'autorégulation de l'espèce chez l'animal, et ses pendants chez les humains :

1/  La Falaise :
Dans le nord ouest européen, certaines espèces d'oiseaux marins nichent sur les falaises, mécanisme de défense contre les prédateurs au départ : L'attaquant se voit vite repoussé par une nuée de défenseurs.
Mais curieusement la falaise n'est habité que partiellement, presque logique une famille nichant à l'écart se verrait fragilisée, mais pour autant l'espèce pourrait coloniser toute la falaise de proche en proche, mais ne le fait pas. Pourquoi ?
Eh bien, la portion de falaise utilisée correspond au nombre de nichées d'individus maximal en rapport à l'écosystème sur lequel se nourrit l'espèce. Plus de nichées et la survie de l'espèce en serait compromise.
La potion de falaise habitée ne correspond donc pas tant à la portion habitable en soi, qu'à une portion limitant une dangereuse prolifération de l'espèce.
C'est une forme d'autorégulation démographique de l'espèce. Accessoirement ce sont les individus les plus "entreprenants" qui y trouvent leur place, accentuant la sélection naturelle.
Et l'humain dans tout ça ? Eh bien il doit faire face à la crise du logement, à l'augmentation des loyers, et de la fièvre immobilière. En France on dit "quand le bâtiment va tout va". Mais c'est renverser les rôles : Le bâtiment va quand la société prospère et qu'il y a des clients pour le faire tourner.
Le premier réflexe serait de dire qu'il faudrait construire suffisamment pour tous, mais ce serait signer un accroissement démographique que l'économie ne pourrit sans doute supporter.
La gestion "libérale" du bâtiment accordant l'offre à la demande à un moment "t" est plus finement régulatrice qu'une planification bureaucratique. Nonobstant, on peut aussi constater que ça fait belle lurette que l'humain a décroché de ses rituels autorégulateurs "sauvages". Il s'agit d'une simple survivance, qui n'est plus suffisante en soi.
Il en va de même quand aux autres mécanisme d'auto régulation nous le verrons, preuve en est que l'écosystème mondial est au bord de la rupture devant la pression démographique humaine. Et là par contre, la régulation bureaucratique comme en chine pourrait palier à cette déficience.

2/ Le piaillement :
Une méthode plus commune consiste pour les oiseaux à chanter en forêt, la portée de leur chant définit leur territoire. Un individu en pleine santé portera plus loin qu'un chétif, et se verra doté d'un bonus territorial lui offrant une plus grande capacité de survie. Aussi bien, il ne lui est pas nécessaire de s' "époumoner" plus que nécessaire à sa survie.
Une nuance qui joue sans doute beaucoup, un piaillement serein indique que l'auteur du piaillement a confiance en ses capacités de survie sur son écosystème, et est plus inhibiteur pour son voisin, qu'un piaillement angoissé qui signifie "je ne m'en sors pas"
Chez les mammifères, la qualité du cri joue aussi, mais chez les prédateurs la qualité de l'odeur dégagée (par les urines notamment) importe aussi beaucoup (doit y avoir des urines sereines et des urines angoissées)
Pour les humains on appelle ça la "tchatche", le charisme, pour les entreprises c'est la publicité qui fait office : A qui fera la meilleure campagne de pub, la plus achalandée, joyeuse ou agressive etc.
2 bis/ L'arbre à piaillements :
Une variante existe chez les oiseaux migrateurs, au long du semestre, ils vivent sur des étendues trop vastes pour avoir des contacts régulateurs, mais deux fois l'an ils se réunissent sur des arbres à l'occasion des migrations pour piailler ensemble. Ce faisant, l'intensité du piaillement collectif les informent sur leur démographie. Et il a été prouvé que ces séances avaient une influence sur leur hormones reproductrices.
Plus, mais cela n'a pu être démonté expérimentalement tant il est difficile de quantifier la qualité d'un piaillement, cette qualité doit aussi influer in fine : des piaillements joyeux signent que tout va bien pour la communauté, alors que des piaillements angoissés indique à la communauté que les temps sont difficiles. Les oiseaux joyeux étant sans doute moins altérés hormonellement que les tristounets.
Pour les humains, on tablera sur les rassemblements religieux au départ, puis de plus en plus culturels par la suite, voir économiques tels que les salons industriels et commerciaux : La bourse à l'ancienne était parfaite, mais elle a beaucoup perdu dans l'appréciation qualitative du rassemblement par son informatisation plus axée sur le quantitatif.
Ainsi aller à la messe n'était pas tant une manifestation d'appartenance à une communauté (quoique c'en eut fait partie), qu'une façon de se rencontrer collectivement pour apprécier la santé collective de ses membres et de la communauté toute entière.
Importe plus la qualité des piaillements à la sortie de la messe que le sermon du prédicateur : "Oh vous avez vu unetelle a une nouvelle garde robe et de bien beaux bijoux, untel par contre n'a pas l'air dans son assiette"
Les marchés et foires commerciales du moyen age jusqu'à ce jour également.
Ce n'est pas la même chose d'aller voir un film au cinéma, que de le regarder à la télé, sauf à en faire le commentaire le lendemain avec les collègues de travail.
On notera ici une spécificité humaine : Ces rassemblements ne concernent parfois qu'une classe sociale déterminée : les bourgeois vont à l'opéra, le peuple à la fête de la bière, ou aux manifs syndicales.
Cette spécificité tiens au fait que ces groupes sociaux relèvent d' "écosystèmes" différents. En effet un employé gére sa capacité de travail dans une offre du marché du travail, ses négociations salariales et conditions de travail. Un bourgeois gère quand à lui ce même marché du travail en tant que proposition à l'autre bout, il gère un marché concurrentiel en termes de marketing, ges investissements à long terme, des matières premières, etc.
Bref, des systèmes économiques différents bien que liés.
On remarquera ici qu'on ne parle plus tant de systèmes écologiques, que surtout économiques, comme si l'humain se déclinait en différentes espèces évoluant dans des niches (économiques) différentes. Un industriel automobile se présentera au salon de l'auto, et un agriculteur au salon de l'agriculture, et même si l'un et l'autre iront faire un tour aux deux ce ne sera surement pas pour les même enjeux.

Bon au suivant :

3/ Le suicide collectif !
Ben voyons !

En Ethiopie vivent les paisibles criquets solitaires.

L'Egypte est régulièrement ravagée par des nuées de criquets pélerins.

Les caractéristiques physiques et comportementales des deux espèces les ont faites passées pour distinctes bien longtemps, Or il s'agit bien de la même espèce.

Que se passe-t-il donc pour que les criquets solitaires sédentaires et paisibles se muent en nuages de criquets pélerins nomades et ravageurs ?

Dès que le nombre de criquets solitaires, vert et aux formes arrondies, passe un certain seuil de concentration et/ou que sa nourriture se raréfie, ils secrètent une hormone qui opère une mutation chez eux. Leurs carapaces deviennent plus anguleuses se parent de couleurs jaune et noire, des ailes leur poussent, et surtout il ne tiennent plus en place en devenant boulimiques.

D'un coup, ils s'envolent en nuées destructrices vers d'autres contrées qu'ils dévastent sur leur passage, jusqu'à ce qu'ils rencontre la mer ou le désert où ils meurent par milliards faute de nourriture. Un vrai suicide collectif. Mais leurs contrées d'origine où ils ont déposé leurs larves demeurent relativement épargnées du fait de leur départ. et le cycle de leur vie paisible peut y reprendre son cours à la saison suivante.

Les humains aiment bien la guerre. Bien sur on y voit souvent la conquête d'un nouveau territoire d'un conquérant plus apte à en tirer profit que le peuple primitif qui vit chichement dessus.

Et C'est sûr que les peuples agricoles, qui croissaient et pullulaient plus vite que les peuples chasseurs cueilleurs par l'efficacité de leurs récoltes, ont pu mener campagne efficace contre eux par leur nombre et organisation.

Mais aussi bien ce sont des barbares qui ont décimé des civilisations prospères et bien organisées, tels des criquets pélerins sur l'Egypte. Voir c'était souvent des civilisations égales qui se jetaient dans l'holocauste mutuel.

Et si nous faisions comme notre paisible criquet ? Lorsque la pression démographique, ou le manque de nourriture se fait sentir, l'herbe du champ d'à coté nous semble tout à coup bien verte. Notre morphologie se barde de pics et de hallebardes, se parent de couleurs en portant oriflammes colorés, nous ne tenons plus en place, et partons pour une campagne de ravages et de dévastation suicidaire pour les deux camps.

Oh bien sur il y a un triste vainqueur, qui hérite d'un pays dévasté, dont d'ailleurs il ne saura sans doute pas tirer meilleur parti. Mais en attendant la démographie a subie un sérieux recul, tant par la guerre que par ses conséquences sur les récoltes. La population atterrée n'a guère (guerre) l'humeur à la gaudriole, et finalement on est tranquille pour un bout de temps avec cette foutue pression démographique.

De vraies bêtes, je vous dis pas !

A l'heure actuelle les écologistes nous disent que la seule vraie solution aux dégats humains sur la planète serait avant tout une réduction drastique de notre démographie : Un holocauste nucléaire serait-il en vue ?

Bon, après cet explosion d'optimisme délirant, il serait peut-être temps d'envisager des outils de régulation démographique plus "humains", car si ce dernier a conquis la planète en quelques millénaire grâce à son nouveau statut, il reste ataviquement rivé à ses réflexes de régulations démographiques encore très bestiaux.totalement inadapté à la nouvelle donne (quoique un bon petit holocauste ?).

Ainsi les sédiments de la Grèce font apparaître que la région fut bien plus tempérée durant l'antiquité avec une profusion de graminées bien plus riche qu'actuellement. Ces sédiments proviennent des hauteurs de la Grèce (et non des auteurs grecs), comme si l'érosion des sols dû au défrichement pour les terres agricoles avait laminé les sols jusqu'à l'infertilité.

Certains anthropologues y voient la cause de l'hégémonisme des cités grecques puis de leurs déclins, et vont même à dirent que ce fut le cas de l'Europe si elles n'avaient trouvée des débouchés démographiques dans ses nouvelles colonies.

whaouf ! Quand est-ce qu'on colonise mars ? Vite !

4. La fin de l'Humanité actuelle Dernier défit pas trop urgent (quoique ?)

On s'interroge sur ce qu'est l'Humain, son apparition, mais quel est son devenir ?

Nous ne resterons pas toujours humain : dans le meilleur des cas nous évoluerons jusqu'à ce qu'un jour les hasard de la génétique fassent que nos descendants, tous ou en partie n'ai plus assez de compatibilité génétique avec nous pour que nous soyons de la même espèce.

A priori cela devrait se passer dans fort longtemps, voir même sur une planète éloignée où certains de nos descendants n'auraient plus de contacts prolongés avec la souche mère. A moins qu'un cataclysme majeur, ne morcelle de nouveau l'humanité sur une planète dévastée où les faibles survivants peineraient à rencontrer leurs semblables éloignés. Cataclysme de type astéroïde, ou nucléaire, eux même propices aux mutations génétiques.

Mais une évolution plus rapide nous guette : Le bidouillage génétique (déjà traité dans ...).

Nous sommes en passe de maîtriser la génétique. Et rien n'arrêtera cette révolution. S'entend le prochain Michaël Jackson deviendra génétiquement blanc (quoi qu'après la victoire d'Obama ce soit le prochain John Lennon qui devienne génétiquement noir). Il se trouvera toujours des généticiens pour ce faire contre espèces sonnantes et trébuchantes. Une fois au point les classes moyennes y auront accès de même, et le reste de la société basculera si les militaires et industriels ne s'y sont pas intéressés avant.

Bref naitront des humains aux capacités physiques et intellectuelles prisées et décuplées. voir même des espèces différentes non compatibles génétiquement.

Ce sera une nouvelle ère avec de nouveaux humains (vous ai-je dit que j'aimais la science fiction ?)

5. Une autre pseudo humanité.

On a vu avec Néhandertal et Sapiens qu'on définissait plus (à tord en l'occurence) le Sapiens en fonction de ses capacités intellectuelles, qu'en fonction de sa génétique.

Si on part de cette définition, c'est dire qu'unextraterrestre plus évolué que nous au plan mental serait plus "Sapiens" que nous (par définition même), qu'importe sa génétique. (voir > tractations vaticanes avec les extraterrestres <)

Meuhh ! ça n'existe pas !

Bien sûr que si ! Les dernières estimations scientifiques donnent à minima 65 à 650 planètes abritant de l'intelligence dans notre galaxie, et il y a des milliards de milliards de galaxiess donc autant de possibilité centuplées de vies intelligentes.

Mais c'est quand même chercher une aiguille dans une meule de foin : 650 sur des milliards, c'est rien de chez rien.

Statistiquement même on peut dire que ce serait un hasard extraordinaire que d' "autres" nous ai trouvé.

Il faut savoir tout de même que notre soleil gravite dans une zone extrêmement reculée de notre galaxie fort peu dense en terme d'étoiles. La zone la plus probable en terme de recherche de vie intelligente se situerait plutôt plus au centre de notre galaxie. Il y a plus d'étoiles, plus de planètes donc, et surtout plus de chance que plusieurs systèmes intelligents entretiennent des contacts entre eux, voir si une planête est dévastée par un cathaclysme la possibilité de sauver leur civilisation en migrant sur une autre planête habitable.. Chercher dans notre coin ? une perte de temps inutile...

Notre situation nous donne l'avantage dans la recherche, et tant mieux. Si on ne se précipite pas bêtement pour nous signaler, cela nous laissera le temps pour évaluer la dangeriosité d'un contact.

Bien ça y est ! imaginons que nous ayons trouvé un contact positif avec une espèce plus évoluée. Si nous n'avons maîtrisé la génétique, eux y sont parvenu, et bien entendu nous le propose pour notre bien (mais surtout pour le leur vu notre pimitivité agressive). C'est la fin de l'Humanité actuelle : sûr qu'on voudra se rapprocher génétiquement d'eux s'ils nous sont supérieurs.

6. les humanités parallèles

La science quantique nous offres des perspectives étonnantes

Attention ! on décolle, accrochez vos ceintures.

Une particule désintégrée peut réapparaitre instantanément (plus vite que la lumière) en DEUX autres endroits à la fois ! ! !

Ce qui laisse supposer deux voir plusieurs univers parallèle au nôtre.

La théorie laisserait à penser que dans l'ordre du temps, l'univers peut opter entre une multitudes de possibles : en fait nous en faisons l'expérience tous les jours par chacun des choix que nous opérons. Mais Il est possible d'imaginer que ces choix ne soit qu'une perception parcellaire du devenir. Tous les choix s'opèreraient en même temps mais nous resterions prisonniers de la perception de nos choix, nonobstant les autres choix vivraient leur vie propre dans des univers parallèles ! imperceptibles par nous. Voir le la série télé "Sliders" qui ne fait que reprendre cette théorie de façon romancée.

Mais imaginons que nous trouvions des ponts vers ces autres mondes et puissions choisir celui qui nous convient le mieux ! Immigration massive des juifs dans le monde où la Palestine seraient toujours restée juive. Des mexicains où Cortès eut été vaincus. Etc etc.

Mais voir aussi des mondes où l'humain n'eut pas été le même, ce qui nous renvoie aux extraterrestres.

 

C'est tout pour ce soir et ça suffit bien...

perdu ? la carte aux trésors

carte4

compteurs   

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Commentaires
A
After read blog topic's related post now I feel my research is almost completed. happy to see that.Thanks to share this brilliant matter.
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