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Science Pastafariste
21 octobre 2010

Les cathos : le contre

Aie aie aie ! On a pas fini.

D'abord on notera que le catholicisme est une démocratie, élitiste soit mais une démocratie quand même : Le Pape est élu. Donc ses prises de position, faits et gestes sont représentatifs du mouvement, il n'y a pas d"échappatoire.
C'est une qualité qui est aussi son talon d'Achile. Il sera beaucoup plus difficile de fustiger les protestants en ce sens, dans la mesure où  les mouvances y sont plus diffuses, et que chaque protestant est sensé avoir sa propre interprétation des textes, et n'engage à priori que lui dans la mise en oeuvre de sa foi (ouvrant la voie au grand N'importe quoi en somme, mais aussi à tous les défaussements : un meurtre de médecin avorteur y sera condamné par la plupart, mais cautionné par maint autres, toutes obédiences confondues).
Donc le catholicisme ouvre la voie à une critique plus ciblée, même si c'est un peu injuste. Mais en fait, c'est souvent la chrétienté dans son ensemble qui est interpelée à travers lui souvent.
La condamnation sans nuances des avortements par la papauté, même si elle condamne le meurtre des médecins, en ouvre néanmoins la voie auprès de certains extrêmistes protestants par sa diabolisation par exemple.

Bon allez ! Les contres.

1. Le surnaturel (et là n'est pas le plus important mais tout de même)

Aahhh ! Les miracles : Les croyants sont incroyables, ils ne croient en rien si on ne leur sort pas des preuves de la puissance divine. Il leur faut du merveilleux, de l'incroyable pour croire ! Il leur faut leur dose de "Voici", de "Closer" hebdromadaire.
Au demeurant ça agaçait un tantinet ledit "Jésus" : "Quand je vous dis que Dieu vous aime, vous ne me croyez pas, mais quand je vous fais un miracle, vous êtes prêts à gober tout ce que je dis ; Hommes de peu de foi". Eh oui le péquin de base est un incroyant fondamental.

Ceci dit d'Abraham, Moise, Jésus et ses disciples, à Bernadette Soubirou, on se demande s'ils n'auraient pas tendance à abuser de la Divine Bibine pour raconter de telles histoires.

Aussi bien, c'est aussi son talon d'Achile face à la science, qui lui fait régulièrement remarquer ses cotés irréalistes. Et les cathos n'ont pas le Touché Nouillu scientifique pour se sortir d'affaire.

Mais ils ont raison de dire que le monde fut créé par une déité, se trompent juste de Déité.

Et Lourdes alors ? Mettons qu'il y ait une rémission étonnante spontanée sur 10 000 sans l'aide de personne, ; s'il n'y a qu'un miracle sur 100 000 à Lourdes, on pourrait presque dire que c'est contre productif. Puis les témoignages sont pas toujours fiables, et il faut compter avec la psychosomatique qui laisse plus de chances à ceux qui croient en leur future guérison.

Ceci dit sans surnaturel, pas de dieu, de paradis, de diable et d'enfer, comment une religion marcherait-elle sans cela ?

2. Le goût du sacrifice (Un gros morceau)

La culture humaine repose sur le sacrifice, mais on attendait quand même mieux d'une religion basée sur l'amour du prochain.

Dieu demanda à Abraham de sacrifier son fils pour éprouver sa foi, lui demandant de tuer un mouton symboliquement à la place au dernier moment (ce qu'il peut être taquin parfois !) : Un tantinet pervers pour un Dieu d'amour.  Ca l'a d'ailleurs tellement frustré cette histoire qu'il a remis ça avec son prétendu fils Jésus, pour de vrai cette fois.

Les humains , en tant que prédateurs, doivent tuer pour vivre, mais les amérindiens s'excusaient auprès des âmes des proies de leur avoir ôter la vie. Cela s'est renforcé en passant à l'élevage, où les animaux abattus faisaient quasiment partie de la famille, portant même un nom parfois. . Certains africains considèrent qu'ils ont un double animal dans la nature.

L'humain considère donc naturel le sacrifice d'un membre de la grande communauté de la vie à sa survie. Membre auquel il s'identifie souvent.

En faisant partie d'une communauté religieuse, l'humain considère donc nécessaire de faire offrande d'une vie à la communauté ouverte avec les dieux, allant jusqu'au sacrifice humain parfois (on sacrifie un humain à la communauté avec les dieux comme on sacrifie un animal à la communauté humaine).

Mais c'est un anthromorphisme fait aux dieux, car les dieux, immatériels n'ont pas besoin de sacrifier un animal pour nourrir leur corps en réalité.

A moins... à moins de considérer que les dieux n'existent pas en eux même, mais uniquement dans l'imagination des humains dont ils se nourrissent du sacrifice de leur libre arbitre, et de leur vie terrestre.

Comme avec le mouton d'Abraham, le sacrifice est avant tout histoire de symbolisme.

Ainsi le repas traditionnel est une forme de sacrifice rituel : Durant ce repas chacun (r)avale symboliquement au fond de lui même ses désirs qui pourraient mettre en péril l'équilibre de la communauté (en particulier celui de bouffer la place de son voisin).. D'où l'importance du repas commun autour de la culpabilité commune de l'animal sacrifié pour le bien commun (notre animalité en somme). C'est la base de la communion.

Mais revenons à nos éleveurs de moutons :

A priori le sacrifice de jésus devait y mettre un terme une fois pour toutes : Un dernier sacrifice pour toutes les mauvaises pulsions animales du monde passées présentes et à venir, mais c'est un marché de dupe :

Dieu se sacrifie donc pour nous (alors qu'on lui a quand même rien demandé), mais en contrepartie nous en devenons éternellement redevable : Il a souffert pour nous, nous devons souffrir pour lui en retour...

Aie aie aie... c'est le cas de le dire.

La souffrance est une valeur qui prend le pas même sur l'idée du sacrifice lui même chez les chrétiens. Il faut souffrir et à la limite peu importe comment, et une manière subtile de souffrir est de se priver de plaisirs. Le catholicisme (en particulier) est ainsi une des religions les plus masos, voire même perverse, car bien entendu chacun est tenu de vérifier que le voisin s'auto-flagelle suffisamment.

La symbolique du sacrifice initiale était de ne sacrifier des animaux à minima : que par pure nécessité vitale, en s'en excusant, pas d'en faire des tonnes. Chez les chrétiens c'est un concours.

Un Dieu d'amour qui aurait demandé qu'on souffre pour son plaisir, ça ne l'aurait pas fait. Mais bien emballé dans un papier de soie, ça passe tout seul. Dieu n'a même plus besoin d'exercer sa perversité pour nous faire souffrir, il nous a convaincu de le faire nous même : Quand on vous dit qu'il est omnipotent !

 

 

Ce dieu dit d'amour nous a surtout convaincu que nous n'étions pas digne d'amour, voir de nous aimer nous même, pour ensuite nous dire qu'ils nous aimait malgré toute cette indignité : Si c'est pas de la perversion ça ?

Dans la théologie Pastafari, Le Monstre en Spaghetti Volant créa le monde un soir de beuverie, et il est et nous sommes donc imparfaits. C'est pas notre faute mais la sienne, et on lui en veut même pas : Nous nous pardonnons d'être imparfaits, et nous avons une tendresse pour ce Monstre qui partage avec nous cette imperfection.

Pas de péché originel, et d'auto culpabilisation.

Et là, le christianisme est quasi irrécupérable : le sacrifice est la base même de sa lithérurgie. A moins qu'il ne considère à un moment donné que cette conception était nécessaire aux origines mais n'est plus tant d'actualité, ce qui supposerait une vraie révolution théologique...

3. Le Bien et le mal (complexe)

Pas de surprise, on a droit ici au même topo (avé nuances) que dans toutes les religions. Et on a droit ici au manichéisme habituel : Tout blanc, ou tout noir, pas de milieu pas de nuances.

A ce titre le Ying et le Yang chinois est infiniment plus subtil : Il y a un peu de mal dans le bien et un peu de bien dans le mal, les frontières ne sont pas fixes et précises ; extrêmement intéressant. Du fait, on ne peut s'y débarrasser entièrement du mal, sans devoir s'y débarrasser du bien qui contient du mal : En chine, on est condamné à vivre avec les deux intriqués, et faire avec en profitant des bons cotés, et se préservant des mauvais tout à la fois.

Chez les cathos, z'ont du mal à maîtriser les nuances : C'est très binaire -bien/mal-,  Alors y a Dieu qui est bien, et le diable qui est mal ; Point. Ah mais ! On va pas se laisser emmerder par des nuances à la con (j'aime bien introduire de l'argot -mal- dans un discours sur le Bien). Donc leur appréhension de la vie est assez primaire. Prenons la position sur le préservatif : Si on est amené à user d'un préservatif, c'est qu'on est en dehors du droit chemin : C'est MAL point. Si le catholicisme avait plus de 2 neurones (bien / mal), il pourrait être capable de dire quelque chose du style : "Si on est dans le mal, il est toujours possible d'y introduire une part de bien malgré tout (par le port du préservatif ,par exemple)". Mais ce n'est pas charitable de demander à une très vieille institution d'aborder des nuances qui dépassent très largement son alzheimer.

Bien / Mal ?

Quand on ira au ciel tout sera "bien", mais beaucoup se demandent si on s'y fait pas un peu chier : Pas de sexe, de gourmandise, d'alcool, de jeux, de taquineries (basées sur le mensonge), etc.etc. : Un véritable enfer quoi (y aurait-il donc bien du mal dans le bien ? et inversement ?).

Z'avez remarqué qu'on nage en plein surnaturel, là ! Bien...

De l'autre il y aurait l'enfer, mais c'est pas très net. Une fois oui une fois non. En effet l'enfer supposerait que le Diable existe et qu'il soit quasiment aussi puissant que Dieu lui même : On en reviendrait à une espèce de polythéisme où les dieux se disputeraient leur influence sur le monde : Pas très catholique tout ça.

Non : Il y a le bien et le péché originel qui est LE CHOIX de faire ou non ce que Dieu nous prescrit.

Eve, la bougresse de Salope à la mords moi le serpent, (métaphore de l'Appendice Nouilleux) a croqué bibliquement la pomme d'Adam, trompant ainsi Dieu, et ses interdictions bibliques.

Et ça, c'était très très mal à ce qui parait (Au paradis, on se fait tellement chier qu'on a même pas le droit de gouter à une pomme qui pousse sur un pêcher, vous vous rendez compte ?)

Du coup tout les Humains sont mauvais, marqués par ce péché originel.  Notons que Dieu nous fait pécheurs avant même qu'on ne naissse, et on devrait s'en sentir coupable ? A priori le coupable c'est celui qui fait les choses, si Dieu nous fait pécheurs, c'est quand même lui le coupable , Non ? Je veux son adresse pour l'attaquer en justice.

La terre est donc une espèce de purgatoire pour expier la faute d'une autre (C'est pas juste, c'est la pétasse qui a croqué la pomme, pourquoi les autres filles et les mâles en seraient punis aussi ?)

Quand je vous dis qu'on a affaire à un pervers...

En psychologie on appelle ça une double contrainte : qu'on fasse une chose ou son contraire, on perd de toute façon.

Dieu nous a doté du libre arbitre : On peut lui obéir ou pas. Mais si on lui obéit pas, on est puni. Mais si on lui obéit systématiquement, cela revient à se punir en s'amputant du libre arbitre accordé par Dieu lui-même ; Et comment rejeter un présent de Dieu sans l'offenser ?

Pour ne pas le rejeter , nous sommes donc condamnés à en user, donc en transgressant les préceptes divins de temps en temps. C'est du pur Kafka. Il nous aurait doté du libre arbitre pour ne pas avoir à en user : Perversion quand tu nous tient !

PASSONS à autre chose on s'en sortira pas par là :

Donc si le Paradis est exempt de mal :

3 bis. Le mal est donc sur terre (vu que l'enfer serait un royaume d'un dieu qui n'existe pas).

On rejoint la théologie des chinois et cathares, voir le bouddhisme, (voir chapitre épistémologie génétique des religions) le mal est ici bas dans les choses matérielles : il faut se détacher des choses matérielles pour atteindre le bien par la spiritualité.

De fait, les souffrances dues aux contingences terrestres ne sont rien qu'un mauvais moment à passer, rien en regard de l'infini du bien qui nous attend "après". Déjà qu'il nous faille souffrir pour notre rédemption (voir point précédent) , cette souffrance ne vaut même pas qu'on s'y attarde. Et On enfonce le clou du masochisme.
La vie matérielle terrestre est elle-même sans importance.

Avec ça, on est mal barré, car je vous garantit que si on laisse les contingences terrestres allez à vau l'eau, oui le mal s'installerait très vite sur terre (dans le fond z'ont pas tord), mais justement cela n'est que de peu d'importance pour eux.

En fait les principes y prévalent plus que les aspects pragmatiques : Mais comme le monde est surnaturel, ce dernier prime sur la nature terre à terre des choses. D'où des postures de principes très tranchées à l'opposé des intérêts particuliers et collectifs de l'humain. Du moment que Dieu est content, c'est l'essentiel : Privilégier le contentement du Seigneur à celui de l'humain, et ils veulent nous faire croire qu'il nous aime (en tout cas pas plus que lui-même visiblement. Ils nous aimerait souffrant encore une fois.

L'idéal serait presque de passer une vie d'ascèse  loin des contingences matérielles dans la prière. La vraie vie n'est quasiment pas de ce monde.

Il y a donc un profond mépris de la vie en soi derrière cette théologie, voir un mépris de la souffrance humaine (ou plutôt sa magnification).
Heureusement le supposé amour du prochain rattrape un peu les choses, on se doit de respecter, aimer, et aider son prochain, Sauf qu'on ne peut donner que ce que l'on possède : Comment respecter la vie d'un autre dans sa réalité quand on méprise la réalité de la sienne ? comment aimer l'autre dans sa réalité, quand on se nie soi-même dans sa réalité ?

Aimer son prochain comme soi-même, mais en partant du principe que le "moi" est haïssable en soi ! Ou comment invalider ce qu'on vient de proférer.

D'ailleurs le chrétien aime son prochain lorsqu'il est dans la souffrance : Lui venir en aide lui ouvre les portes du paradis (ce serait pas un peu intéressé ça ?),
Le bonheur d'autrui, surtout matériel, ne l'intéresse guère, voir est suspect : On se porte avant tout au secours de l'âme, et son devenir paradisiaque, mais non tant du corps terrestre en soi.

Les femmes croates violées par les serbes ne devaient pas avorter (péché) : Leur vie de souffrance à élever l'enfant de leur tortionnaires (avec tout ce que cela impliquait pour les enfants eux-même), devait leur ouvrir le salut de leur âme !

Le bonheur serait comme le résultat d'un louche chapardage provenant d'un monde qui ne serait pas celui-ci, fait de peines et de misères :

La félicité serait pour après, et il ne conviendrait absolument pas que la terre soit meilleure que le paradis.

Là encore la pensée chrétienne réclame une sérieuse remise à plat pour palier à ses effets pervers.


4. Les compromissions avec les pouvoirs temporels (encore du sérieux)

L'empire romain avait sa religion officielle (Jupiter & Cie), non qu'il n'y eut d'autres religion dans l'empire, mais mises sous le boisseau pour éviter les séditions fomentées par elles.

Lorsque l'empereur Constantin (310) se convertit au catholicisme, il lui fit cadeau empoisonné de religion d'état. Constantin inaugurera ainsi l' arbitrage d'un shisme naissant (l'arianisme) par un souverain, au lieu que les chrétiens se débrouilles entre eux sur la question. C'en sera même un principe de l'église orthodoxe à sa naissance.  C'en fut peu à peu fini de la conquête des coeurs avec l'intronisation des premiens rois barbares chrétiens, l'heure avait sonné de la coercition sur fond de compromissions avec le pouvoir terrestre.

Comprenons bien cette alliance diabolique. Le pouvoir terrestre médiéval reposait sur la force du chef, très instable en soi, Le meilleurs moyen de stabiliser son pouvoir était de le faire adouber par la puissance divine, une et incontestable : Qu-y a-il- de plus fort que dieu qui m'a donné le pouvoir ?

En contrepartie l'église se voyait investie de religion officielle et obligatoire, la sécurité face à la concurrence aussi.

Mais évidemment le pouvoir ça monte à la tête, et le Pape exigera des souverains qu'il adoubait toujours plus de remise au pas des "hérétiques".

Sans le statut de religion d'état, le Catholicisme aurait été contraint de rester dans le prosélytisme et le libre consentement de ses ouailles, et serait sans doute resté la religion tolérante et pacifique des débuts. Impossible de lever une armée, aucun état n'aurait supporté une telle menace en son sein : Pas de coercition, de croisades, d'inquisition.

Et pas d'avilissement à fermer les yeux sur les frasques et exactions de leurs alliés séculiers, voir de participations à ces dernières : D'où l'avènement du protestantisme à terme.

4. Petits arrangements avec les grands principes.
(L'humain est un pêcheur : profitons en)

De ce passé peu glorieux, qui fut la porte ouverte à bien des dérives, le catholicisme en a tiré un sens aigu du machiavélisme : On s'arrange des contingences terrestres.

De fait, le catholicisme, grand pourfendeur d'ordre moral, fera souvent fi de la morale dans ses approches géopolitiques. L'humain est un pêcheur, et considèrera les rois qu'il adoubera comme tels : charitablement excusables.

Mais aussi, l'Eglise deviendra elle-même un état, et s'appliquera à elle même ce précepte.

Elle s'excusera de ses propres dérives de pur pragmatisme politique, polluant ainsi toute sa théologie par sa théocratie.

On comprend que l'église catholique n'ait pas voulu prendre de positions trop tranchées pour préserver ses intérêts et ouailles allemands sous le nazisme. Mais rien n'empêchait d'excommunier à tour de bras à la libération : Mais donc l'humain est un pêcheur excusable de ses égarements. On comprend l'idée.

Mais on comprend moins alors d'autres excommunications pour maint faits moins probants, d'ailleurs l'excommunication est en soi une hérésie. Que l'Eglise  se démarque des agissements de certains corelégionaires, c'est normal, de là à excommunier à contrario de ses principes de pardon, c'est bizarre. En tout état de cause, si on excommunie ou condamne , la moindre des choses est de rester cohérent.

Ainsi lorsqu'un prélat excommunia un médecin avorteur d'une gamine violé de 9 ans, il n'excommunia pas le violeur au motif que le viol était moins grave qu'un avortement ! Ca tombait mal en plein scandale des prêtres pédophiles, qui s'en voyaient presque excusés du fait. On comprend d'ailleurs mal comment un prélat ait pu prendre une telle initiative sans l'aval su saint siège dans une congrégation aussi centralisée ?

Coté béatification, ça vaut pas mieux, Jean Paul II fit Saints parmi les Saints des collaborateurs notoires du fascisme en Amérique latine ! (la tronche qu'ils tirent là haut !). Soit pour popaul II (polonais) le communisme c'est l'enfer, et qui combat le communisme est un saint. Sauf que dans le sud l'enfer c'est le fascisme et ceux qui le combattent sont parfois communistes (on n'en fera peut-être pas des saints pour autant non plus, hein!)... Bref il n'a pas vu que la donne était inversée, mais J.R. semble prendre le même chemin ? Ah oui, les communistes sont athées, et les fascistes latinos protègent l'église ! Nôoonn... c'est surement pas pour ça, doit y avoir autre chose, c'est pas possible ?.?.?...

Bref, on nage dans l'incohérence.

Aussi lors des colonisations, le Pape réaffirma le droit aux indigènes à être traité à égalité avec les chrétiens, position logique théologiquement. Mais ne manifesta pas de condamnations outre mesure aux contrevenants, par pur pragmatisme politique : Il ne convenait pas de mettre des bâtons dans les roues des colons catholiques face à la concurrence des colons protestants... Il fallu attendre Napoléon pour condamner l'esclavage : Que les rois catholiques ne l'avaient-ils donc fait auparavant ?

Non l'église catholique reste très attachée à ses préceptes moraux pour ses ouailles, fort peu excusables, tout en restant trop magnanime face aux contingences des puissances politiques excusables elles, sauf lorsqu'on parle de laïcité. Adoubez l'église et vous seraient sauvés de vos errances.

5. Vanité Divine !

 

 

Croyez en moi et vous serez sauvé !

Le pardon s'exerce envers les croyants plus qu'envers les justes. Vous avez droit d'être des pécheurs, car dieu pardonnera à ceux qui se tourneront vers lui. Les autres peuvent crever la gueule ouverte. C'est très islamiste ça, voir judaiste (sauf que les juifs sont le peuple élu d"emblée, et les chrétiens le deviennent par adhésion).

De fait Dieu est un tantinet vaniteux et raciste : son peuple a droit à toutes les dérives, les autres sont perdus quelqu'en soient leurs vertus. Dieu privilégie ceux qui se prosternent devant lui comme si c'était vital pour son existence qu'il en fut ainsi. Mais cela pointe une certaine fragilité : comme si, si personne ne croyait en lui, il cesserait d'exister narcissiquement. De là à penser que Dieu n'existe que dans l'esprit humain, et non en soi donc, il n'y a qu'un pas.

Vous me direz les autres s'en foutent vu qu'ils ne croient pas en lui. Mais on attendait mieux d'un dieu d'amour.

Dans le pastafarisme le Monstre en Spaghetti Volant n'est pas vaniteux. Deux principes :

  1. IL existe même si personne ne croit en lui : IL n'a besoin d'aucune ouaille pour être en soi.
  2. IL ne changerait en rien ses desseins pour que certains adhèrent donc (voir compromissions géopolitiques ci-avant)

Certains me diront qu'il en est de même pour Dieu, mais on sent bien que tel n'est pas le cas. Historiquement voyons comment s'est passé le passage du monothéisme chez les hébreux :

Les textes historiques (égyptiens et assyriens) suggèrent une version intéressante : Deux mille ans av JC c'est vite dit. En tant que méditerranéens les hébreux ont une légère tendance à exagérer sur les durées, souvenez vous de Mathusalem âgé de plus de 777 ans (ben voyons ! ).

Bref, il semblerait que les juifs étaient polythéistes, avec néanmoins un dieu principal (une Monolâtrie qu'on dit), comme les grecs et romains, et ce jusqu'en -620 approximativement, L'idée se fait alors, que Yahvé (Dieu principal) serait devenu jaloux des autres Dieux, et aurait conclu un pacte avec son peuple : "Vénérez moi comme seul Dieu, et je ferais de vous "Mon peuple élu" sous ma protection. Les hébreux de Samarie* venaient de prendre une "pâtée" contre les assyriens et avaient grand besoin  d'un Dieu protecteur qui ne soit pas aussi celui de l'ennemi (son coeur balance). C'est une constance d'ailleurs : la refondation de la foi après un malheur, invasions le plus souvent. Les musulmans ne deviendront intégristes qu'après les croisades, et les invasions mongoles. Comme si auparavant, la religion n'était pas si importante, mais la défaite signifierait qu'on ait fâché les divinités en ne leur accordant pas assez d'attention. d'où la défaite par manque de protection divine, et donc une cristallisation mystique s"en suivrait.

* les "Samaritaines" se seraient faites devancées par les Assyriennes à l'ouverture des soldes à Babylone : un vrai carnage : La Samaritaine s'installa désormais loin de Bagdad, pour éviter les début de soldes intempestifs des concurrentes.

Cette relation exclusive, jalouse, voir paranoïaque, à Dieu : Tu es le seul qui existe à mes yeux à condition que je sois le seul pour toi (et que tu me rendes invincible), patente dans la genèse du Judaïsme est la caricature de tout rapport au divin en général :  Obséquiosité paranoïde, sentiment de toute puissance obérant celui d'impuissance insécurisant.... Etc. C'est aussi ce qui explique la réussite des monothéismes aussi (bien que le polythéisme procède de même mais sans exclusivité) : La mégalomanie paranoïaque dont ils procèdent (Gott mit uns ! , nous sommes invincibles, et nous avons forcément raison), ceci  rend plus agressif et donne l'avantage sur les peuples moins sûrs de leur protection divine, et donc plus prudents ; Timorés diraient les monothéistes triomphants.

Donc historiquement le dieu monothéiste n'existe pas tant du fait de sa croyance ou pas, mais à l'aulne d'une préférence aux autres dieux dans un marché concurentiel : D'où l'importance initiale d'entretenir des liens privilégiés avec un peuple de croyants tentés d'aller voir ailleurs.

De fait, oui, dieu n'existe que si on le choisit (parmi la multitude), et perd toute existance si ses ouailles préfèrent s'adonner à d'autres divinités, auquel cas la divinité délaissée perd toute consistance. A noté que tel est le cas des divinités antiques qui ne sont plus que des curiosités antropologiques (sans parler de celles totalement tombées dans l'oubli).

Bon ! on rassurera Yavhé, Dieu et Allah, au moins ils resteront dans l'histoire humaine au même titre que Râ, Zeus et le Serpent à plume quelque soit le destin future de leur culte : Ils ont au moins gagné leur paradis au panthéon des divinités, même sils devaient mourir de leur belle mort. On espère juste qu'une civilisation extraterrrestre ne saccagera pas trop les témoignages de leurs existences comme le firent les espagnols en Amérique latine...

 

perdu ? la carte aux trésors

 

carte4

 

compteurs   

 

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